On peut se dire les choses franchement ? 

Il y a une tendance que je n’aime pas du tout en ligne depuis plusieurs années maintenant.

Parce qu’elle vous trompe.

C’est cette tendance du « remède miracle » qui règle vos soucis en un claquement de doigt.

Je comprends qu’elle ait autant de succès.

Vous voyez un objet révolutionnaire fabriqué par de brillants ingénieurs, prétendant corriger votre posture et soigner tous les maux. Sans faire le moindre exercice, ni le moindre effort.

Qui résisterait.

C’est humain de vouloir cela. Je ne vous blâme pas.

En plus, nous sommes constamment bombardés par ce genre de publicité : sur YouTube, sur Facebook, dans les vidéos, dans les fake news… 

De la désinformation massive. 

Alors je voulais juste vous donner mon point de vue sur la question.

Au risque de vous décevoir.

Mais retrouver un corps sans douleur (et le conserver…), cela demande du travail.

J’ai mis fin à mes problèmes de dos depuis plusieurs années.

J’ai tout testé.

L’ostéopathie, la kinésithérapie, l’acupuncture, les ceintures lombaires, la posturologie, les semelles orthopédiques…

Tout ceci peut marcher. Mais…

(Oui, il y a un mais).

… Il faut y mettre la sueur.

Voici la preuve.

Le lien entre implication personnelle et résultats: 

Si vous me suivez depuis un certain temps, vous m’avez déjà entendu parler de mon petit passé de footballeur.

Seulement voilà, à l’époque où je souffrais quotidiennement de dos, j’ai dû renoncer à ce sport durant quelques temps.

En 2013, on m’affirmait avec certitude que je ne pourrais plus retrouver les terrains à cause mon hernie discale.  

Aujourd’hui, en 2020, contre toute attente, je fais 3 fois plus d’activité physique qu’auparavant.

Pourtant, à l’époque, cette fameuse hernie discale avait laissé perplexe plusieurs médecins. 

Vous vous demandez peut être comment est-ce possible ?

Parce que j’ai pris la décision de reprendre les choses en main par moi-même, et de tenir mes engagements.

Réellement. 

Activement. 

J’ai produis plus d’effort. J’ai fait plus d’exercices. J’ai testé plus de choses. Bref, je me suis acharné.

Donc ça a fini par payer.

Mes douleurs ont fini par s’envoler parce que j’ai bossé dur durant longtemps.

Alors oui, j’ai perdu pas mal de temps en chemin, par manque d’information de qualité.

Mais si je devais repartir de zéro, j’essaierai sans attendre d’améliorer :

  • ma façon de bouger
  • ma façon de penser
  • ma façon de respirer
  • ma façon de m’alimenter
  • ma façon de dormir

Je ferais les premiers pas vers un meilleur état de santé.

Je n’attendrais pas que les douleurs finissent par partir d’elles-mêmes.

Vous voyez ce que je veux dire ?

Ne restez pas dans un mode passif.

Seule l’action donne des résultats. 

Aujourd’hui, je fais simplement un travail préventif. Même si cela prend un peu de temps et un peu d’énergie, je suis ok pour faire cet effort.

Parce que j’adore ça. J’adore faire du sport, j’adore m’entraîner.

Et ceux qui parviennent à changer leur situation font le taf. 

Ils passent à l’action. Ils vont chercher les solutions avec les dents. Ils se bougent. Ils changent leur habitudes. Ils expérimentent. Ils apprennent. Ils affrontent leurs peurs. Ils ne lâchent rien.

Ceux qui tombent dans le panneau du « en faire moins » se plantent. Ils ne changent rien à leur mode de fonctionnement et continuent de perdre du temps (et de l’argent…).

Certes, ils auront des périodes de soulagement, mais ils replongeront inévitablement quelques semaines ou mois plus tard.

Car attention :

Les vendeurs de rêves ont un intérêt à vous faire croire que leur produit est révolutionnaire 

Et qu’il n’y a rien à faire.

C’est le levier principal des marketeurs.

Leur principe ?

  1. Je suis bon en marketing et j’ai un gros budget publicitaire.
  2. Je vais annoncer massivement l’idée d’une solution novatrice.
  3. Je vais donc faire rêver les gens.
  4. Je leur mets sous les yeux un objet brillant.
  5. Je m’appuie sur des études bancales et des pseudo-experts pour valider ce nouveau projet. 
  6. Les gens voyant les vidéos de redresse-dos se disent « c’est peut être ce nouveau joujou inventé par des “ingénieurs” dans leur cave qui pourrait enfin m’aider »
  7. Ils achètent le produit, non pas parce qu’il est utile et qualitatif, mais parce qu’ils pensent que cela représente LA solution ultime anti mal de dos. 

Bref.

Je peux vous le dire : bien souvent, ces accessoires ont un intérêt limité, et peuvent (peut-être ?…) vous soulager sur du court terme. 

Aujourd’hui, je sais bien ce qui fonctionne et ce qui ne marche pas.

Il n’y aura rien de plus efficace que des méthodes basées sur l’humain, sur votre corps, vos muscles, votre musculature profonde, etc…

Ce qui me dérange ? 

Les messages véhiculés implicitement derrière toutes ces publicités. Le fait d’ancrer de fausses croyances dans l’esprit des gens. 

Voilà ce qu’ils disent : “Ne faites rien, ne bougez pas, ne changez rien. Ce produit va le faire à votre place.”

Ok, je caricature mais c’est un peu ça l’idée.

Ce qui les sauve ? 

Leur énorme budget, et le fait qu’ils s’appuient sur de gros médias publics pour faire leur publicité.

Il existe plusieurs écoles.

L’école du « je vais mieux, donc je suis soigné » :

Ce sont ceux qui pensent que parce que la douleur n’est plus là, le mal n’est plus là. 

Erreur classique. 

Ces personnes comptent beaucoup trop sur les autres pour se sentir mieux. 

Une infiltration lombaire par ici, une séance d’acupuncture par là. Quelques massages. Le tout saupoudrés d’anti-inflammatoires. 

Puis quand la situation s’améliore, on refait tout comme avant, en priant pour que les douleurs ne reviennent pas trop vite. 

Malheureusement, cette stratégie ne dure qu’un certain temps.

Honnêtement, je n’ai pas de problème avec les infiltrations. Elles peuvent aider à passer un cap de douleur et initier un vrai changement.

Problème : le plus souvent, leur efficacité diminue avec le temps. Vous ne pouvez donc pas utiliser cette cartouche indéfiniment.

Donc vous devez changer des choses en période d’accalmie. Sinon, vous reviendrez sans cesse au point de départ. 

A vouloir en faire le moins possible, on finit par se tirer une balle dans le pied. 

L’école « je fais le taf » :

Cette école demande plus de travail. Plus d’effort. Les résultats dépendent de l’implication de la personne.

 Je dirais entre 1 et 5 heures par semaine.

Je suis dans cette catégorie. 

Je fais assez peu d’exercice, mais mes séances sont rentables. Elles sont complètes, réfléchies, et leurs effets durent dans le temps. 

Peu de matériel, beaucoup de motivation et pas d’abonnement dans une salle de musculation. 

Une à deux séances de renforcement par semaine pour me muscler. Haut du corps le lundi. Bas du corps le mardi. Repos mercredi, jeudi, vendredi. 

Je marche un peu tous les jours. J’utilise des circuits de mobilisations articulaires. Je cours plusieurs fois par semaine quand je suis en phase de préparation d’un évènement sportif.

Quelques étirements spécifiques en fin de journée si j’en ressens le besoin. 

Et un training full body plus intense le week-end (en ce moment, je fais du hiit au poids du corps et avec bandes élastiques).

Vous devez tendre vers l’école « je fais le taf »

A mon sens, c’est très compliqué de préserver un corps sans douleur en mode « j’en fait le moins possible ».

Ne pas se muscler, bouger peu, dormir peu, manger mal, être stressé… cela aboutit toujours à une baisse de la qualité de vie.

Sur le long terme, c’est non tenable.

Ainsi, si vous cherchez à conserver un corps en pleine santé, vous ne pourrez pas y arriver sans vous bouger.

S’organiser est essentiel

Oui, vaincre le mal de dos chronique demande de produire des efforts.

Oui, vous DEVEZ passer à l’action sans attendre. 

Oui, vous DEVEZ mettre en place de petites routines quotidiennes pour vous faire du bien.

Et la semaine suivante, recommencer.

Il vous faut un minimum d’organisation pour tenir ces habitudes.

Il vous faut des process.

On peut optimiser ses routines. On peut aussi se faire accompagner si on en a les moyens.

Votre attention doit être concentrée sur les actions rentables, sur ce qui fonctionne vraiment pour vous et sur ce qui vous fait du bien.

Sans jamais vous mettre en danger. 

Mais ne soyez pas partisan du moindre effort.

Il n’y a pas de secret.

Appliquer de petites actions régulièrement amène du résultat :

  • Oui, en le faisant intelligemment.
  • Oui, en priorisant.
  • Oui, en se démenant.
  • La clé n’est pas d’en faire moins.
  • La clé est d’en faire plus.
  • La clé est de prendre le temps de s’occuper de soi.
  • La clé est d’apprendre et de tester de nouvelles choses.

Ne cherchez pas un traitement passif

Vous resterez avec des résultats médiocres.

Cherchez le traitement actif. 

Soyez régulier dans vos efforts et vous finirez par y arriver.

Voici ce que je vous propose :

Trouvez une organisation hebdomadaire qui vous permette de :

  • Mobiliser vos articulations 5 minutes par jour
  • Travailler sur votre musculature profonde. Exemple :  gainage statique ou dynamique. De petits circuits équilibrés, avec des postures maintenues 30 secondes maximum, et enchainées avec peu de temps de repos.
  • Travailler votre respiration ventrale plusieurs fois par semaine
  • Faites un peu de méditation guidée les jours où vous en sentez le besoin

Allez-y : prenez votre agenda et bloquez des créneaux. Maintenant.

Voilà. une heure par semaine pour changer. Soit votre samedi, votre dimanche, ou vos débuts de soirée si vous le pouvez.

C’est le prix à payer. L’effort à consentir. Sans garantie de succès.

J’adorerais faire comme eux : vous dire qu’en restant assis et en enfilant un t-shirt intelligent vous allez vous sentir bien, plus fort, plus musclé…

Mais malheureusement, ce n’est pas vrai.

Posez-vous ces questions centrales :

À quel point voulez-vous guérir ? A quel point prenez-vous en compte votre santé ?

A quel point votre situation actuelle vous insupporte ?

Pendant encore combien de temps êtes-vous prêt à supporter ce calvaire ? 

Ce qui vous aidera à tenir, c’est la récompense.

Car rien de mieux que de vivre une vie épanouissante, loin de toute frustration quotidienne. Rien de mieux que de se sentir fort, solide, confiant.

Aucune comparaison possible.

Alors je vous dis d’avoir du courage. Je vous dis de vous préparer à passer à l’action. 

Je vous dis de faire ce sacrifice. Car au moins, vous n’aurez pas un jour à vous retourner et avoir des regrets.

Comme les 1001 personnes que j’ai croisées et qui m’ont dit « j’aurais peut-être dû essayer ça avant ».

Quels regrets !

Peut-être que ces personnes auraient échoué. Mais je suis certain qu’une bonne part d’entre elles peuvent toujours y arriver. Elles peuvent changer leur situation.

Vous aussi, changez votre destin. Il n’est pas gravé. Vous pouvez le changer, avec acharnement.