En France, des milliers de personnes souffrent de lombalgies chroniques chaque année. C’est une des premières causes de mise en invalidité. Parmi toutes ces personnes, de nombreuses présentent des anomalies discales que l’on distingue facilement sur des images lors d’un examen IRM. Une sollicitation importante et des contraintes excessives sur le dos peuvent user de manière prématurée la colonne, et laisser ainsi apparaître une discopathie. Alors, peut-on vivre avec une discopathie L5-S1 sans avoir mal au dos ? Ma réponse est OUI ! J’en suis la preuve vivante ! Suivez-moi, je vous explique tout !
Qu’est ce qu’une discopathie L5-S1 ?
La discopathie L5-S1 représente une dégénérescence ou une lésion du disque intervertébral. Cela veut tout simplement dire qu’il s’use et s’affaisse progressivement. L’anneau fibreux qui le compose se fissure, se déshydrate et peut « potentiellement » déclencher des douleurs, surtout s’il y a inflammation. En cas d’affaissement, le disque va moins bien remplir son rôle d’amortisseur. On observe alors une surcharge articulaire qui peut avoir des conséquences sur la dynamique de la colonne vertébrale.
L5S1 représente la zone qui se situe au niveau de la dernière vertèbre lombaire (L5) et de la première vertèbre sacrée (S1). Cette zone, également appelée la charnière lombo-sacrée, supporte en fait une grande partie du poids du corps. C’est pourquoi elle est relativement fragile et souvent mise à rude épreuve par notre mode de vie, nos postures et nos mouvements. Un excès de contraintes (surpoids, mobilité réduite, manque de stabilité) peut entraîner une dégradation plus ou moins rapide du disque intervertébral.
Est-ce que c’est grave ?
Non. Rassurez-vous, la discopathie est un processus de vieillissement tout à fait normal. Elle survient chez la majorité des personnes entre 30, 40, 50 ans et au delà. D’ailleurs, on sait aujourd’hui que la plupart des personnes entre 30 et 60 ans présentent généralement une discopathie lombaire. Est ce que cela veut dire que c’est la cause de vos douleurs ? NON !
Certains médecins ont eu la brillante idée de faire passer des IRM à deux groupes de personnes : un groupe qui avait mal au dos et un autre qui n’avait aucun symptôme. Résultat : on s’est aperçu qu’il y avait autant de discopathies chez les personnes douloureuses que chez les non-douloureux. C’est donc très difficile de s’appuyer sur ce diagnostic pour affirmer que c’est la véritable cause de vos douleurs. Quoi que vous fassiez, votre disque va tôt ou tard se dégrader et cette usure se verra sur les examens.
Donc rien ne sert de paniquer si on vous a diagnostiqué une discopathie dégénérative suite à un examen. Comme je l’ai expliqué plus haut, la majorité des gens après la trentaine présentent ce genre de choses. Et on peut très bien vivre avec une discopathie sans se plaindre d’aucune douleur. Les répercussions sont simplement d’ordre articulaire. Lorsque l’espace intervertébral est diminué, la colonne peut simplement s’user plus rapidement que prévu et laisser apparaître une arthrose lombaire précoce.
Quelle différence entre protrusion et hernie discale ?
La discopathie c’est quand le disque situé entre les vertèbres s’use et se détériore. La protrusion discale, c’est une forme de discopathie. On parle de protrusion discale lorsque le disque intervertébral perd sa forme originale, s’aplati et s’étale plus ou moins dans le canal vertébral, mais tout en conservant le noyau au centre du disque.
D’un autre coté, la hernie discale signifie que le disque se déchire, laissant le noyau sortir de son emplacement d’origine pour s’expandre vers l’extérieur. La hernie discale est un petit peu plus embêtante car elle peut participer à la douleur en comprimant certaines racines nerveuses. Une chose importante à signaler : la hernie ne déclenche pas obligatoirement de symptômes douloureux. En effet, il est fréquent de voir des personnes avec des hernies discales lombaires qui ne ressentent aucune gène. En fait, il y a douleur surtout lorsqu’il y a de l’inflammation.
Quand consulter un médecin ?
Vous devriez prendre contact avec votre médecin en cas de :
- perte de sensibilité d’un membre
- traumatisme important du rachis
- troubles sphinctériens en plus de votre mal de dos (incontinence urinaire ou difficulté à uriner)
- difficulté à bouger un pied ou une jambe
Les 2 derniers signes représentent une urgence médicale et doivent donc être pris en charge sans attendre pour éviter les séquelles.
Quelles sont les causes de la discopathie L5-S1 ?
Certains facteurs de risque augmentent la probabilité de souffrir d’une discopathie dégénérative. Parmi les plus fréquents, on retrouve :
- le surpoids et l’obésité
- la sédentarité
- l’âge
- le tabagisme
- le manque d’activité physique
- un manque de mobilité et stabilité articulaire
Des pressions importantes peuvent alors abimer le disque qui se situe entre ces vertèbres L5-S1, mais aussi celui situé entre L4-L5. Parfois, ce pincement discal peut également avoir des répercussions sur le nerf sciatique. En effet, ce nerf prend naissance au niveau de la moelle épinière via ce segment L5-S1. Toute compression ou irritation peut alors déclencher des douleurs irradiantes sur le trajet de ce nerf. Il part du bas du dos, traverse la fesse, descend dans l’arrière de la cuisse, le mollet et se termine dans le pied.
Quelle place pour les examens ?
En cas de lombalgies chroniques, et si aucun bilan de base n’a été réalisé, on vous demandera de passer tout d’abord une radiographie du rachis lombaire. C’est un examen de première intention qui permet d’évaluer l’état général de vos vertèbres et d’éliminer un certain nombre de pathologies. En revanche, elle ne permet pas visualiser vos disques.
L’examen de référence pour bien visualiser l’état de vos disques est l’imagerie par résonance magnétique (IRM). C’est un examen non irradiant qui va permettre d’obtenir des vues en 2d et 3D de l’intérieur du corps de manière non invasive et donc de pouvoir observer une discopathie lombaire ou un éventuel débord discal.
Que faire pour bien vivre au quotidien ?
Identifier les situations pénibles
Marcher, jardiner, s’allonger sont autant de situations pouvant générer de la douleur. Dans ce parcours, c’est à vous d’apprendre à identifier ce qui vous fait mal et ce qui au contraire vous soulage.
En voiture, je vous suggère de faire quelques réglages simples pour conduire plus confortablement. Par exemple, ajustez votre siège de manière à ne pas trop écraser vos lombaires.
Pour des trajets longs, vous pouvez aussi utiliser un coussin lombaire pour maintenir la cambrure naturelle dans le bas du dos.
Dans tous les cas, vous traverserez des périodes où la douleur sera faible et d’autres où elle sera plus intense. C’est normal, et encore une fois ce n’est pas grave. Et cela ne veut pas dire que vous êtes en train d’aggraver votre discopathie l5 S1. Vous êtes juste en train d’apprendre et d’évoluer.
Limiter la ceinture lombaire
Faut-il mettre une ceinture lombaire ou non ? C’est une question que l’on est en droit de se poser. En effet, certains thérapeutes préconisent son utilisation et d’autres non.
Ceux qui la recommandent mettent en avant le fait qu’elle stabilise la colonne vertébrale et permette ainsi d’éviter les mouvements douloureux. Mais, pour l’avoir expérimentée, je pense que ce n’est pas la meilleure des options. Et ce, pour deux raisons simples :
- Raison N°1 : votre colonne et vos disques ont besoin de mouvement pour rester en bonne santé. Or, la ceinture lombaire vous empêche véritablement de bouger.
- Raison N°2 : elle favorise un phénomène d’accoutumance. En clair, vous devenez rapidement dépendant. Et à chaque fois qu’une douleur pointe le bout de son nez, vous vous sentez obligé de l’utiliser.
À mon sens, elle offre un faux sentiment de sécurité auquel on s’habitue et on s’accroche facilement. Elle renforce l’idée dans notre esprit que notre dos est « fragile », alors qu’il est simplement plus sensible que la moyenne.
Certes, la ceinture peut vous aider à franchir un cap de douleur si vous l’utilisez sur une courte période (2 ou 3 jours). Mais très rapidement, je vous conseille de l’enlever et de la laisser au placard.
Tester différentes thérapies
Certaines spécialités comme la kinésithérapie ou l’ostéopathie peuvent vous aider pour soulager les douleurs persistantes. Kinés et ostéopathes sont là pour vous apprendre à mieux gérer votre situation et pour vous rendre plus autonome. Je vous encourage à en tester plusieurs jusqu’a trouver celui ou celle qui vous correspond le mieux.
Certains praticiens utilisent des techniques de manipulation vertébrale. D’ailleurs, beaucoup de personnes pensent soigner leurs maux en allant se faire craquer le dos.
Mais contrairement à ce qu’on entend souvent dire, la manipulation ne remet pas les vertèbres en place car celles-ci ne se déplacent jamais. Elle vise à provoquer le relâchement des muscles qui entravent le jeu d’une articulation. Soyez donc vigilant, posez des questions, et choisissez un thérapeute qui vous inspire le plus de confiance.
Comment soigner une discopathie ?
Échec du traitement médical
Bien souvent, lorsque les douleurs durent depuis un certain temps, on vous propose de vous faire une infiltration. Ce geste consiste à injecter à différents endroits de la colonne, en fonction de vos symptômes, des produits à base de cortisone dans le but de calmer la douleur. Cela peut fonctionner pour calmer un épisode aigu de douleur.
Mais si rien n’est fait pour traiter le problème de fond, les symptômes reviendront. C’est pour cela que les personnes ayant été infiltrées font souvent des rechutes quelques semaines ou quelques mois plus tard.
En dernier recours et après l’échec de tous les traitements médicaux, les médecins envisagent parfois une opération des lombaires que l’on appelle arthrodèse. Elle consiste à fusionner, de manière permanente, plusieurs vertèbres entre elles afin de limiter leur mobilité.
Mais là encore, le résultat n’est pas garanti, tout en sachant qu’une opération du dos comporte son lot de dangers et de complications.
Auto-traitement
Un bon moyen de soulager ce type de douleurs est d’utiliser des exercices de renforcement et des étirements afin de libérer cette zone articulaire et réduire les pressions sur le disque. Peu importe votre âge, sexe ou profession, il n’est jamais trop tard pour agir.
Pour soigner votre mal de dos chronique, vous devez continuer à bouger, pratiquer une activité physique régulière et vous muscler. Des exercices doux et progressifs au poids du corps ou avec bandes élastiques sont excellent pour ça. C’est à mon sens le meilleur moyen de prévenir les douleurs sur le long terme.
En pratiquant plusieurs fois par semaine une petite routine d’entretien corporel très simple, vous parviendrez à vivre avec une discopathie L5-S1 sans aucun handicap. D’ailleurs, il faut savoir que l’évolution naturelle des discopathies est souvent favorable. C’est aussi pour cela que les médecins préfèrent attendre le dernier moment avant d’envisager une éventuelle opération.
Et dites-vous bien que si je l’ai fait, tout le monde peut y arriver. Je ne suis pas un cas exceptionnel, ni un super héros. Pourtant, j’ai réussi à vaincre mes douleurs en appliquant ce genre de méthodes. Sans médicament, sans infiltration et sans chirurgie.
Ce que je veux vous faire comprendre, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’attendre pour commencer à aller mieux. Vous pouvez parfaitement prévenir et traiter vos douleurs chroniques en vous construisant une musculature suffisante. C’est pour moi le meilleur moyen pour soigner une discopathie dégénérative.
En apprenant à mieux gérer votre santé, vous reprenez les commandes sur votre dos. N’attendez pas le dernier moment pour passer à l’action. C’est toujours plus compliqué à gérer. Le but de tous ces exercices est de rester en forme et opérationnel le plus longtemps possible. Pour en savoir plus sur ce type d’exercices à réaliser chez soi, vous pouvez cliquez-ci afin de recevoir une série de vidéos explicatives totalement offertes.
Optimisme de rigueur
Votre état d’esprit joue aussi un rôle important dans votre rétablissement. Tout ce que l’on va vous dire, ce que vous entendez ou même ce que vous pensez aura un impact sur vos douleurs. Gardez de la distance par rapport aux diagnostics et résultats que vous donnent les médecins suite à un examen. Quelqu’un qui est convaincu que son dos est en mauvais état, submergé de pensées négatives aura très certainement plus mal que quelqu’un qui est optimiste.
D’autre part, si vous souffrez depuis longtemps (plusieurs mois/années), la douleur s’est installée en vous et ne disparaît pas du jour au lendemain. Votre système nerveux est devenu « hyper-sensible » en quelque sorte et cela peut prendre du temps pour revenir à la normale. De manière générale, plus la douleur est ancienne, plus elle est difficile à faire partir. Mais c’est tout à fait faisable ! Il faut être patient, croire en sa guérison et appliquer les bonnes méthodes.
Marchez, bougez et faites du renforcement musculaire. Mais faites-le en cultivant un état d’esprit positif, sous peine de voir tous vos efforts réduits à néant par des croyances négatives. Trop de personnes sont encore persuadées que leur dos est « fragile ». Mais ce n’est pas vrai. Votre dos est solide. Ne vous laissez pas envahir par vos peurs et vos doutes. C’est le meilleur moyen d’échouer.
Vous l’avez compris, la discopathie n’est que le terme générique qui englobe toutes les anomalies présentent sur un disque intervertébral. À première vue, cela peut paraître impressionnant, surtout lorsqu’on entend cela à la sortie d’un examen médical. Mais cette anomalie est bien souvent dû au vieillissement naturel de votre dos. Au final, ce qui compte vraiment, c’est l’usage que vous faites de votre corps. L’être humain est une machine d’adaptation, capable de s’auto-réparer si on le stimule correctement. Alors n’ayez plus peur de bouger. Plus vous utiliserez votre dos, plus vous le renforcerez !
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Lisez aussi : Comment s’entrainer et faire du sport avec une hernie discale ?
Références :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28119770
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26023617
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27733227
https://pdfs.semanticscholar.org/491f/0119a266c611b80200cb05f6f18caf10fbad.pdf
Bonjour, j’ai 26 ans. Et on vient de de voir que j’ai une discopathie dégénérative + protrusion discale au niveau de la l4-l5 et de la l5-s1.
J’ai toujours été assez active, bonne marcheuse. Aucun surpoids 1m70 pour 55kg. Une musculature plutôt bonne.
j’avoue ne pas trop comprendre comment cela s’est détérioré.
Les douleurs persistent et mon travail n’aide pas (accueil d’une résidence sénior, donc quand ils tombent faut les relever, distribuer leurs courses ou les emmener en course etc).
On ne comprend pas toujours pourquoi les choses empirent. L’essentiel reste de redresser la tête et d’avancer. J’espère que les conseils de ce blog vous aideront dans ce sens
Bonjour,
J’ai 25 ans et depuis 5 ans on m’a diagnostiqué une bascule du bassin droit avec un pincement du disque L5 S1. Aujourd’hui les douleurs au bas du dos ne font qu’empirer malgré les rééducations du rachis lombaire et l’activité physique quotidienne.
Il y a -il un autre moyen que la musculation de se faire soigner ? Un remède miracle ?
Je vous remercie.
Bonjour,
Pour répondre à votre question, je ne pense pas qu’il existe de remède miracle pour éliminer durablement le mal de dos. En revanche, si vous appliquez régulièrement les bons exercices (correctif, gainage, automassages etc…) et adopter une meilleure hygiène de vie globale (sommeil, alimentation, récupération) je suis persuadé que vos douleurs diminueront. D’autant plus que vous avez la chance d’être jeune 😉 N’hésitez pas à suivre les conseils du blog et à regarder les vidéos de la chaîne youtube pour soulager vos douleurs
Bonjour Simon,
Merci infiniment pour ce blog qui m’aide à dédramatiser le diagnostic de perte de hauteur du disque L5-S1 tout juste obtenu. En pleine crise actuellement (la 1ere), j’ai des douleurs aigues dans le bas du dos, d’importantes contractures musculaires dans tout le dos dues au stress, et des épisodes de raideur de la colonne vertébrale et d’irradiation le long des jambes..
Que pensez vous de la ceinture lombaire? Mon médecin traitant qui se refuse à me réorienter vers un spécialiste à ce stade m’a prescrit les classiques AIS, antalgiques et ceinture lombaire. Concernant l’utilisation de cette dernière, il y a deux « écoles », l’une la préconisant et l’autre tendant à limiter son usage. Je comprends qu’elle soulage et peut potentiellement éviter une aggravation de la situation non?
Autre question : je peine à trouver une position allongée non douloureuse. J’imagine que c’est personnel mais laquelle préconiseriez vous? De ce que j’ai lu, la position en » chien de fusil » ressort souvent mais provoque chez moi des irradiations assez intenses d’une hanche à l’autre, avec un gros point de douleur..
Existe t-il, à votre connaissance, des astuces pour « réhydrater » un disque intervertebral? Est ce possible?
Quant aux exercices conseillés sur ce blog, ma seule crainte est de ne pas correctement les réaliser et ainsi d’aggraver mon cas. Un recours au kine s’imposera je pense.
Merci d’avance pour vos lumières et encore merci pour ce blog que je parcours en quête de réponses et solutions.
Bonjour Icya et merci pour votre commentaire. Concernant la ceinture lombaire, elle peut vous aider à traverser une période de crise (2-3 jours maximum). Mais très rapidement, il vaut mieux s’en séparer et ne pas trop s’y habituer. Le fait de s’en servir régulièrement risque d’affaiblir votre dos. En vérité, il a besoin de mouvement pour se régénérer correctement. Par rapport à votre position de sommeil, je dirais qu’il n’y a pas de position parfaite. Privilégiez plutôt des positions qui ne génèrent pas de symptômes. Dormir sur le coté est souvent une bonne solution, mais c’est à vous de tester. Je vous suggère d’utiliser des coussins entre les jambes pour rendre les choses plus confortables.
Bonjour
J ai une discopathie l5s1
J aurais des questions
J ai très souvent des courbatures à la plantes des pieds voir des crampes est ce un symptôme dû à la discopathie
Puis je pratiquer la course à pied avec une discopathie à grosse dose 2 à 3 fois par semaine
Merci à vous
Bonjour Christophe, pour répondre à votre question, je ne pense pas que la course à pied soit un problème lorsque l’on a une discopathie. Le tout est d’être capable de pratiquer une activité sportive de manière progressive et en restant à l’écoute de son corps. Si vous n’avez pas l’habitude de courir et que vous commencez directement par y aller 3 fois par semaine, peut être est ce un peu ambitieux. Maintenant à vous de voir en fonction de vos sensations. Je vous recommande en tout cas de bien prendre le temps de vous échauffer (10-15 minutes) et de vous automasser en fin de séance pour éviter les douleurs post effort.
bonjour comment faire si les douleur persiste et que les infiltration ne marche plus je ne c’est plus quoi faire j’ai que 21 ans et cela me bouffe la vie je suis très sportive mais rien y change
Bonjour Camille, une bonne stratégie serait d’essayer de comprendre les origines de vos douleurs, de savoir pourquoi les douleurs se déclenchent chez vous. Peut être vous devriez dans un premier temps consulter un kiné qui pourra vous aiguiller et vous aider dans ce sens. Ensuite, je vous suggère de lire l’ensemble des articles de ce blog, vous y trouverez des tas de conseils pour soulager vos douleurs de manière active et naturelle.
Bonjour,
voici le résultat de mon IRM de ce matin, est-ce trop tard pour les étirements et renforcements musculaires ?
Pasdelésionosseusetraumatiqueoususpecte.Canallombairedetailleconstitutionnellesatisfaisant.-Àl’étageL3-L4,déshydratation discale avec protrusion discale circonférentielle prédominante npostéro-latéral gauche, venant au contact de la racine L4 gauche dans sa portion canalaire.
– Àl’étage L4-L5 et L5-S1, déshydratation discale sans protrusion significative et sans conflit disco-radiculaire. Pas de sténose canalaire ou foraminal. Zygarthrose modérée lombaire basse.Intégrité des articulations sacro-iliaques et coxo-fémorales. Cône médullaire en place en regard de T12 sans anomalie de signal. Intégrité des parties molles.
CONCLUSION: Déshydratation discale L3-L4 avec protrusion circonférentielle prédominante npostéro-latéral gauche, venant au contact de la racine L4 gauche dans sa portion canalaire.
Bonjour Hervé, en vérité je ne peux pas faire l’interprétation de vos examens d’imagerie médicale. Pour cela, je vous invite plutôt à vous rapprocher de votre médecin qui saura vous donner des explications précises en fonction de votre situation. Maintenant, pour répondre à votre question, je pense qu’il n’est jamais trop tard pour se prendre en main, et il y a toujours des choses à faire pour soulager les douleurs. J’espère que les articles et les vidéos vous aideront dans ce sens. Bon courage à vous.